Un dernier cadeau
Au moment de fermer les yeux,
Nul mécréant ne doit venir bénir mon corps en décrépitude.
Toute ma vie j’ai fuit le mensonge,
Ce n’est pas pour qu’il me rattrape à la fin de celle-ci.
Je partirais en paix avec ma conscience,
Ayant fait de ma vie un chant de tolérance
Donnant plus que je ne pouvais sans jamais rien attendre en retour
Si ce n’est la paix et le bonheur dans le regard de l’autre
Au moment de fermer les yeux,
Je laisserai mes regrets mes peines et mes joies s’envolées aux grés des vents
Mes regrets et mes peines, laissez les passer, mes joies capturez les
Pour qu’elles embellissent votre vie, comme un dernier cadeau.
Devillers