Si grands
Je remonterais des fleuves de vodka pour échouer là…
dans tes yeux si grands qu’on dirait des lacs
d’automne où des êtres assoiffés d’amour aimeraient
se noyer
Ces yeux noisette, si grands qu’on en mangerait
Tes yeux de chatte quand tu te fais féline
Qui jouent avec mon cœur comme la chatte joue
avec le merle juste pour le plaisir,
juste pour faire souffrir
Les étoiles des soirs d’été pâlissent
lorsque tu regardes le ciel
Et je me noie dans l’humide langueur
de tes regards divins.
Michel Devillers