Les Yeux Brûlés
LES YEUX BRÛLES
Dans la nuit de ma solitude, je crie ton nom et ma misère,
tu glisses alors dans la boue de cette fosse,
toi, pourvoyeuse de caresses posthumes
Et nos baisers sont ceux des vers aveugles et noirs
Dans ce néant qui est le nôtre, la lune fait écho à nos étreintes
De cette union pourrissante aux confins de nos entrailles,
naîtra un enfant, prophète de malheurs,
qui nous dira notre pénitence
Nous condamnant à errer dans la disgrâce d’un monde
où l’amour n’a pas sa place.
Michel Devillers